samedi 30 mars 2013

C'était il y a un an : le déclic


Bonsoir à toutes et à tous. Avec ce billet, j'inaugure la série "C'était il y a un an". Et oui, il y a un an environ, je démarrais l'aventure retracé dans ce blog. Mais le blog n'a pas démarré tout de suite, et j'ai un plus de recul aujourd'hui sur mon parcours. Donc l'objectif de cette série est de vous (re)parler de certaines étapes que je juge importante avec mon regard actuel.
Il y aura sans doute des choses déjà écrites dans d'autres billets, notamment dans les 2 rétrospectives (première et seconde partie), mais je l'espère des nouveautés ou tout du moins des précisions.

Pour ce premier épisode, je vais donc vous parler du déclic.

Il y a un an environ, j'ai donc décidé de me lancer dans l'aventure de la perte de poids. Et pour moi c'était vraiment un aventure au sens propre du terme car je ne savais absolument pas dans quoi je m'engageais.

Pour reposer la situation de l'époque, je ne connaissais pas mon poids. La balance, pourquoi je monterais dessus. Ma dernière pesée, euh, à la visite médicale du travail en 2009 avec de mémoire un 135 kg à la clé. Mon opinion, et bien comme beaucoup de gros : JE NE SUIS PAS GROS.

Et pourtant je l'étais.

Et puis plusieurs choses se sont produites. Il y a bien sûr eu la demande en mariage qui avait été faite en février, et j'ai commencé à me dire que je ne voulais pas ressemblé à cela sur les photos. Il y a eu la remarque de ma filleule : Dis parrain, pourquoi t'es gros ? Puis il y a eu un épisode très gênant au boulot. J'étais en réunion dans une salle, et nous avions des participants à distance d'une de nos filiales. Ces personnes ne me connaissaient pas. Je faisait l'abruti en me balançant sur ma chaise (oui je sais, c'est pas très malin de ma part) et bien sûr la chaise a cassée. Interrogation des personnes à distance (qui n'avait que le son), et explication de la part de l'animateur. Et la, une des personnes sort un : Faut te mettre au régime. Je ne savais plus ou me mettre.

A cette époque, je n'avais aucune idée précise de mon poids, et pour cause, je ne montais jamais sur la balance. Plus de 100 kg, j'en étais sûr et certain. 150 kg, jamais de la vie. N'oubliez pas que JE NE SUIS PAS GROS ! Et donc un week-end, je décide donc de me fixer, et donc de monter sur la balance. Je me souviens encore de ce ERR que la balance m'a lâché. Je retourne la balance et je lis : Poids maximum 150 kg. J'en ai pleuré. Quand ma copine m'a demandé ce qui ce passé, je lui ai juste dis : J'ai honte.

Et c'est ce jour la que j'ai décidé de perdre du poids. Et vous, quel a été l'élément déclencheur ?

Voila, c'est la fin de cet épisode. Avant de finir, 2 choses. La première est un petit poids sur mon poids. Ce matin, 80,8 kg, soit 70,1 kg de perdu. Encore une étape de passée, mais je ne les validerais complètement qu'après le mariage.
La seconde est que j'ai revu un ami / collègue la semaine dernière. Il ne travaille pas au siège, et je ne l'avais pas vu depuis le 29 mai 2012. Donc il débarque dans notre bureau, passe devant moi, me sert la main, et commence à se présenter. Et la j'éclate de rire. Il me regarde, il me regarde encore, et lâche un Oh putain. J'étais plié ;-)


4 commentaires:

  1. Rhololo, comment ça doit faire du bien de pas être reconnu pour ça !!!
    ( le dernier déclic pour moi est aussi d'etre la plus belle le jour de mon mariage s'il y en a, et pouvoir porter un enfant sans risque pour nos santés)

    A la prochaine réunion, casse une chaise pour montrer que tout venait des muscles, en fait :p

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  2. En effet,ça doit être super de ne pas être reconnu . C'est vrai que , en voyant les photos,avant/après,on n'a pas l'impression que ce soit la même personne.
    Pour moi,l'élément déclencheur a été le baptême de mon petit-fils ! Je ne me suis pas reconnue sur les photos.

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  3. Bouh, c'est vilain de me mettre les larmes aux yeux un lundi matin ! Je suis touchée par la manière dont TU as été touché pendant cette prise de conscience... le parcours est si fabuleux, si méritoire ! bravo, vraiment, un grand bravo à toi.

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    1. Je commence à rattraper mes commentaires en retard.
      Désolé, je ne voulais pas vous faire verser de larme. C'est pas bien de faire pleurer une femme.
      Mais de mon côté, ça me perturbe toujours quand on me félicite, quand on trouve mon parcours fabuleux, ... Certes il fallait le faire, mais je ne trouve pas cela si extraordinaire que cela.

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